L’énergie éolienne offshore est une énergie « propre ». Pourtant, la création d’un parc éolien est souvent perçue par la population locale comme une menace pour l’environnement ou pour l’intérêt des riverains.
La laborieuse conciliation d’impératifs écologiques, économiques et sociaux nécessite une ingénierie sophistiquée.
Il ne suffit pas de réunir autour d’une table les acteurs concernés :
pêcheurs, offices de tourisme, riverains, associations d’écologistes ou élus. Il faut aussi mesurer des impacts en faisant appel à des scientifiques, préciser et stabiliser des modes de gouvernance avec des juristes, évaluer des incidences économiques et sociales et envisager des compensations avec des chercheurs en sciences humaines.
Avec :
-* Julien Hay, enseignant-chercheur à l’UBO, économiste au Laboratoire Amure, UMR 6308
-* Gaëlle Guéguen, professeure de droit à l’UBO, juriste au Laboratoire Amure
-* Antoine Carlier, écologue à l’Ifremer au sein du Laboratoire d’Écologie Benthique Côtière
Table ronde animée par Hervé Le Men, responsable de la mission médiation scientifique pour les Bibliothèques universitaires.
Après avoir exploré dans les 2 numéros précédents les projets en cours, les enjeux et les conflits,
nous porterons notre attention sur les modalités de dialogue entre les acteurs et les mesures
compensatoires envisageables pour réduire ces conflits.