Qhusser les sans-otë Anita R. pour le CAC Sud 22
Aloure q’i fèt grand fret e qe je somes tertout guerouës du matin diq’ao sair, c’ét de sonjer qe je somes tout come benézes vrai benézes d’avair le chaofaije ou d’étr a se rachaler cotë la fouée de feu den l’otë. Meins dame, sonjons den le monde q’ont pouint yeûs d’otë… Den les viles, le monde sans-otë ont ben du deu a terouer des enrets pour s’elonjer ou pâs ren qe pour s’assire. A don, bel e ben de grayures maitië pâs creyabls sont minzes ao roule pour les chabuter.
Figur’ous q’anet en France, c’ét és entours de 330 000 persones q’ont pâs ren pour s’aberier e en méle yelles 2 000 garçailles. C’ét deûz fais le nombr raport a n-i a 10 ans de temp. Du coup-la, le monde-la sont cojës de vivr dehô de jou come de netée. Des méres sont a voulair les qhusser du qheur des viles. Il ont pou qe les persones-la detourbent les demeurants ou qe ça doneraet mine qe les vaes sont pâs netties come faoraet.
Pour chabuter les sans-otë, de pus en pus de bezaignes sont amarées d’esprès pour l’z’enjener. Pareme des piqhes ou ben des roches ao devant des qemerces ou ben su les sieudus de demeurances, ou core des bares den le mitan des berchets pour l’z empozer de s’elonjer. En Ameriqe, a Palm Beach, pour qe ça demeure eune meniere de paradis pour tourists, il ont minz long qheuqes netées, den les vaes, eune chanson eqeniante de « Baby shark » a sour fin de fére se n-aler les chinous. Vae de Rivoli a Paris, c’ét des etrinchettes fretes qi chaient su le monde qi tracent les parcs a aotos.
Vaila un injust q’il ét chomant de ramarer, sont a dire qheuqes consorteries, parai come yelle qi mint ao roule la ceremonie des « Pics d’or » q’aloze les enrets les pus pire pour les grayeries contr les sans-otë. I dizent qe les vaes, les pllaces, les pourpriz… sont des enrets eyou qe tertout ont le dret d’y aler. Le chieu ét don pâs de qhusser les persones-la meins pus fort de lous doner la main a terouer eyou se jiter. N-i a de se savair qe pouair s’aberier ét ecrit den la louéz. Le perbleme c’ét qe n-i a pâs de demeurances assë pour receper terout. Des méres e des consorteries font de lous béte pour qe ça tourneraet meillou.
Repousser les sans-abris
Alors qu’il fait très froid et que nous sommes gelés du matin au soir, il faut bien se dire que nous sommes tout de même très heureux d’avoir du chauffage ou d’être bien au chaud près du feu chez nous. Mais pensons tout de même à ceux qui n’ont pas de maison eux… Den les villes, les sans-abris ont bien du mal à trouver des emplacements pour s’allonger ou même s’assoir. En effet, beaucoup d’installations vraiment incroyables sont mises en place pour les chasser.
Figurez-vous qu’aujourd’hui, en France, ce sont environ 330 000 personnes qui n’ont aucun abri et parmi elles 2 000 enfants. C’est deux fois plus qu’il y a 10 ans. Du coup, les gens sont obligés de vivre dehors le jour et la nuit. Des maires veulent les chasser des centres-villes. Ils craignent que ces personnes perturbent les habitants ou que ça donne l’impression que les rues ne sont pas entretenues.
Pour repousser les sans-abris, de plus en plus de matériel sont préparés exprès pour les gêner. Par exemple, des piques ou des cailloux, ou encore des barres au milieu des bancs pour les empêcher de s’allonger. En Amérique, à Palm Beach, afin que ça reste une espèce de paradis pour touristes, ils ont passé pendant quelques nuits, dans les rues, une chanson agaçante de « Babt Shark » pour pousser les mendiants à partir. Rue de Rivoli, à Paris, ce sont des douches froides qui tombent sur les gens qui traversent les parkings.
Voilà une injustice qu’il est urgent de réparer disent des associations, comme celle qui a mis en place la cérémonie des « Pics d’or » qui félicite les emplacements les pires pour leurs installations contre les sans-abris. Ils disent que les rues, les places, les jardins publics… sont des endroits où chacun a le droit d’aller. La solution n’est donc pas de chasser ces personnes mais plus de les accompagner à trouver où se loger. Il faut savoir qu’avoir une habitation est écrit dans la loi. Le problème c’est qu’il n’y a pas assez de logements pour accueillir tout le monde. Des maires et des associations se démènent pour la situation s’améliore.
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