Street art, meins qhi qe c’ét don ?

Street art, meins qhi qe c’ét don ?                                                        Anita R. pour le CAC Sud 22

Des dessins su les murs den les viles, m’atends ben qe véz dejà vû du cai de méme. Les siens qi sont a l’orine des peintures-la sont des artists des vaes q’acnillent le monde en amontrant le cai q’il ont ao runje raport a lous vie, raport és ghimenteries… Chaqe fai qe ça seje raport ao messaije ou raport a la biaotë du dessin, l’art des vaes, le street art amontre ben du cai maitië pâs creyabl den les grandes viles parai come den les petites.

Meins ventiés ben qe v’etes qheuqes uns en paine su le « Street-art » ? Permier, la sonjée c’ét qe ça seje un art abordant, un art perzentë den la vae, veyabl par tertout. Ça peut y-étr des peintures, des dessins, des paisseries, des esqhultures… Meins n-i a-ti le dret de dessiner su les murs ? Dame nouna, la louéz dit qe n-i a afére d’eune permicion siqenon nen porte le risqe d’avair a payer un procès. E dede’you qe ça s’orine ? Le Street-art ét orinë és Etats-Unis den les anées 60. Permier, ça taet pâs ren qe des bizouillaijes, des sines, pès des graffitis, un messaije o des lettrs minzes en biaotë e den le bout c’ét de l’ouvraije erqenû pour de vrai.

Pourqhi q’il ét tenant minz en lian d’o les ghimenteries ? Raport q’il ét perzentë den la vae, l’endret eyou qe se passent les arivâs du monde. E raport qe les ghimenteries sont parchomées e chanjent, le street art ét pour ren q’un temp e eune aotr euvr prend la pllace.

N-i a qheuqes temp d’ela, j’alis su le grand Paris e je vayis den le 13è arondissemin eune massacr d’euvr concrayée a sour fin d’apouyer les demeurants ukrainiens. C’ét Seth, un dessinou françaez q’ét l’artist. Le dessin erperzente eune garcette coueffée d’o eune torche de flloures coutumiere de l’Ukraine e o porte la baniere du paiz. M’ét aviz q’ole ét lorieuze. O chemine d’un bon pâs e ole ecatit les chars ukrainiens parai come si ça seraet des babaos. Seth veut amontrer le couraije du peupl ukrainien qi s’erchigne contr l’envaicion russe.

Le « Street Art », c’ét core pour mettr le monde a runjer durant les voteries pareme. Parai come cant Marine Le pen fut erperzentée su eune banie en eune fome enmouchérée. E si o seraet muzulmane, o seraet-ti pouillée d’o un vouele ? Le Street art, c’ét etout pour mettr le monde en horvay su le rechaodi du cllimat pareme. Ou ben c’ét core pour ermercier come toutes les peintures q’envalouraent les souegnoueres durant le Covid. Ou core, c’ét pour moucher su l’estatut de qheuqes persones parai come les fomes en afganistan erperzentée sans le mô, les zieûs cllos, le corp qhutë sous un vouele pour dire q’o sont sans libertë.

Je ses mai endiote de Miss Tic eune artist vra de la qenûe defuntée n-i a 2 ans de temp mézë. O peignaet des fomes châtagnes de pai, misteriouzes e ecrivaet un morcè de poetrie de son fezi tout perchain du dessin. Un morcè de poetrie ? Je diraes pus fort eune meniere de taolée aghignouze tenant den la sonjée de vivr libr e haitë. O fit de Paris son endret de montrerie. Den le mitan de la Bertègn j’avons eune consorterie qi met ao haot-bout le street-art e mézë i sont a parchomer l’estetiqe en méle un messaije pour un monde eyou vivr en etrarie. Eune consorterie q’a nom Rural’Art q’ét maitië pâs creyabl !

Street-art, mais qu’est-ce que c’est ?

Des dessins sur les murs dans les villes, je suppose que vous avez déjà vu cela. Ceux qui sont à l’origine des ces peintures sont des artistes de rue qui attirent en s’exprimant sur leur vie, sur l’actualité… Chaque fois, que ce soit grâce au message ou à la beauté du dessin, l’art des rues montre des choses bien incroyables que ce soit dans les grandes ville ou les petites.

Mais peut-être que vous êtes certains à vous questionner sur le Street art ? Tout d’abord, c’est d’être un art accessible, un art présent dans la rue, visible par tous. Ça peut-être des peintures, des dessins, des collages, des sculptures… Mais y a-t-il le droit de dessiner sur les murs ? Ben non, la loi dit qu’il faut une autorisation sinon on prend le risque de devoir payer une amende. Et d’où vient le Street-art ? Le Street art est originaire des Etats-Unis dans les années 60. Tout d’abord, c’était juste des tags, des signatures, puis des graffitis, un message avec des lettres travaillées et enfin c’est devenu un art reconnu par tous.

Pourquoi est-il toujours lié à l’actualité ? C’est parce qu’il est présenté dans la rue, endroit où se passent les événements pour les gens. Et comme l’actualité est valorisé et change, le street art est un art éphémère et une autre œuvre prend la place.

Il y a quelques temps, je suis allée à Paris et j’ai vu dans le 13 arrondissement une grande œuvre créée pour soutenir le peuple ukrainien. C’est Seth, un peintre français qui en est l’artiste. Le dessin représente une petite fille coiffée d’une couronne de fleurs traditionnelle en Ukraine et elle porte le drapeau du pays. J’ai l’impression qu’elle est fière. Elle a une marche décidée et écrase les chars ukrainiens comme si c’était des jouets. Seth veut montrer le courage du peuple ukrainien qui se bat contre l’invasion russe.

Le Street art, c’est aussi pour mener à la réflexion pendant les élections par exemple. Ainsi, Marine Le Pen a été représentée sur une affiche avec un voile. Et si elle était musulmane, porterait-elle le voile ? Le street art, c’est aussi pour alerter sur le réchauffement climatique par exemple. Ou bien encore pour remercier comme toutes ces peintures qui mettaient en avant les soignants pendant le Covid. Ou encore, c’est pour dénoncer la situation de quelques personnes comme les femmes en Afghanistan représentée sans bouche, les yeux fermés, le corps caché sous un voile pour dire qu’elles ne sont pas libres.

Moi, je suis fan de Miss Tic une célèbre artiste décédée il y a deux ans maintenant. Elle peignait des femmes brunes, mystérieuses et écrivait un bout de poésie juste à côté. Un bout de poésie ? Je dirais plus une sorte de slogan provocateur toujours dans la pensée du vivre libre et heureux. Elle a fait de Paris son lieu d’exposition. En Centre-Bretagne, nous avons une association qui valorise le street-art et désormais ils mettent en avant l’esthétique mélangé à des messages pour une vie d’entraide. Une association incroyable qui s’appelle Rural’Art !