Dans cet épisode
on discute :
Bien au Contraire, l’émission qui réfléchit sans en avoir l’air vous présente ses meilleurs vœux pour 2025 !
Depuis qu’Israël multiplie les bombardements meurtriers sur des villes, des immeubles civils décrits comme « fiefs » de la branche armée du Hezbollah, le Liban, ce magnifique pays, autrefois décrit comme la Suisse du Moyen-Orient, l’endroit idyllique où coulait le lait et le miel, se trouve une nouvelle fois au cœur d’un conflit qui ne fait qu’aggraver ses difficultés déjà innombrables. Rongé par une corruption à tous les niveaux, meurtri par la formidable explosion sur son port en août 2020, plombé par une administration en lambeau et un système politique clanique, ce pays, autrefois cité en exemple de cohabitation réussie entre communautés, subit depuis des décennies les soubresauts d’une Histoire écrite avec le sang de son peuple.
Notre invité de ce premier Bien au Contraire de l’année, David Hury, aime le Liban. Journaliste, il y a vécu, travaillé, en connaît tous les ressorts inaccessibles au simple visiteur. Auteur d’un formidable polar, Beyrouth Forever, à paraître le 16 janvier aux éditions Liana Levi, un roman ayant pour fil rouge cette Histoire que nul parmi les puissants ne souhaite voir publier, il a accepté de nous dévoiler quelques éléments de compréhension de ce pays si complexe et si beau.
David Hury vit à Paris. Il a travaillé pendant 18 ans comme journaliste et photoreporter au Liban, pays avec lequel il a gardé des liens très étroits. Beyrouth Forever est son quatrième roman, après Pentes douces, Mustapha s’en va-t-en guerre et Sans nouvelles depuis Drancy (éditions Riveneuve).
