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TextUelle II, 20 Elisabeth Filhol, Doggerland

TextUelle - Par Radio U

19 min 30 sec 12 mars 2019

Dans cet épisode
on discute :

Bonjour à toutes, bonjour à tous Je ne sais pas pour vous mais moi en ce moment lorsqu'une grosse tempête se déchaîne au-dessus de ma tête je ne pense pas au réchauffement climatique je ne me dis pas que c'est la fin du monde que l'extinction de l'espèce humaine est pour bientôt je me mets à l'abri et je regarde de tous mes yeux, j'écoute de toutes mes oreilles, je ressens de toute ma peau la puissance des éléments qui se déchaînent j'aime bien ça entendre le vent hurler, mugir, pousser les portes, tenter de se frayer un chemin écouter la pluie frapper, cogner, dévaler, la grêle ébranler le toit la charpente craquer le tonnerre gronder regarder les arbres ployer jusqu'à se coucher et revenir un instant debout Je suis bien à l'abri. Il m'arrive de me figurer sur un bateau en pleine mer et je me fais peur. Et j'aime bien me faire peur pour savourer le moment présent. Mais je ne pense pas que ceci est la conséquence de notre mode de vie destructeur je n'y pense pas je sais que je vais mourir et je n'y pense pas souvent non plus je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête le cataclysme est embrayé mais je n'y pense pas et je me dis que si j'étais au coeur de la tempête je n'y penserais pas plus j'aurais trop à faire pour sauver ma petite peau j'enchaînerais les actions sans avoir peur. et là je me demande est-ce qu'un jour la peur de mourir sera la plus forte? En attendant j'ai découvert un roman très fort qui parle de la terre, des mouvements des plaques tectoniques, de couches sédimentaires, de puissance, de tempête cataclysmique dans le coeur d'un homme et d'une femme. Je vais vous lire un extrait de Elisabeth Filhol Doggerland
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