Les tests génétiques permettent de prédire, avant tout symptôme précurseur, une maladie qui pourrait frapper un patient. La maladie n’est ni certaine, ni immédiate. Une thérapie préventive est parfois sans risque, parfois très lourde, parfois impossible et ces diagnostics peuvent être portés sur une personne, sa famille ou un embryon. De telles prédictions peuvent sauver mais aussi plonger des patients dans le désarroi. Pour débattre de ces questions la bibliothèque de l’UBO a invité :
-* Claude Férec : chef de service du laboratoire de génétique au CHRU de Brest ; directeur scientifique de l’Établissement français du sang, conseiller scientifique régional de l’Inserm.
-* Philippe Ouvrard, professeur agrégé de philosophie et membre du Comité d’éthique du CHRU de Brest.
-* Quentin Le Pluard, doctorant en droit au Lab-lex, à l’UBO.
Nous avons entamé notre réflexion dans l’émission précédente en traçant les contours scientifiques et juridiques de la médecine prédictive. Dans ce 2e numéro nous abordons les questions éthiques associées en commençant par une question sur le statut d’un embryon qui pourrait être porteur d’une maladie génétique. La parole à Philippe Ouvrard.