Ils ont eu 20 ans, entre 1954 et 1962. Comme deux millions de jeunes Français, leur Service militaire ce fut la Guerre d'Algérie.
La torture, les « corvées de bois »& sont les blessures dont leur génération n'a pas pu parler.
50 ans plus tard : à l'heure de toucher leur retraite du combattant - certains, sortent de ce long silence. Ils se regroupent et refusent - pour eux-mêmes - cet argent de la guerre. Ils le collectent et le redistribuent à des associations algériennes. Puis, affrontant leur douleur et leur honte, ils parlent.
Aux jeunes Français, qu'ils vont rencontrer dans les établissements scolaires, ils disent : « Parfois, il faut désobéir& Oser dire Non ! »
Cette histoire a bouleversé leurs vies. Mais : aujourd'hui : ils veulent contribuer à en écrire une autre page&
Solidaire et fraternelle, celle-là